Les Nations unies ont sorti plusieurs rapports depuis un an et demi qui dénoncent la répression imposée par le régime.
Le pouvoir burundais ne s'est pas lancé cette fois dans une attaque frontale, si on s'en tient à cette lettre à Ban Ki-moon signée de la propre main du président Pierre Nkurunziza. Le chef de l'Etat burundais prend à témoin la communauté internationale « de l'évolution positive de la situation » dans ce pays. C'est une façon de dire que le Burundi est déjà sorti de la crise comme son gouvernement le martèle depuis un certain temps. Pierre Nkurunziza dit donc souhaiter « des consultations tous azimuts » entre le gouvernement du Burundi et les deux secrétaires généraux (l'entrant et le sortant), en vue de la désignation de successeur de Jamal Benomar, à qui il rend au passage un hommage appuyé « pour ses bons et loyaux services ».

