Les membres actifs de l’Alliance des Forces Progressistes pour l’Afrique réunis ce lundi 30 janvier 2023 ont acté la déclaration suivante :
1. Au Mali, les forces d’occupation française ont échoué dans leur objectif premier à savoir, la neutralisation des terroristes ; au contraire, ceux-ci ont gagné progressivement d’autres étendues du territoire malien. Nous rappelons que les gouvernements français sont responsables de la progression djihadiste dans cette région de l’Afrique de l’Ouest suite au rôle joué par la France dans la destruction de la Libye et l’assassinat du guide Libyen Kadhafi en 2011, ainsi que par son soutien plus ou moins affiché aux partisans d’un Azawad autonome. S’en est suivi une stratégie erronée visant à éliminer les chefs djihadistes, l’armée française semblant ignorer qu’une fois une tête de terroriste coupée il en repousse une autre. Il est clair désormais que la menace djihadiste sera éradiquée par les maliens eux-mêmes avec le soutien des autres États identifiés par le Mali.
Par contre il est tout aussi clair que la Transition ne peut bafouer la démocratie comme elle le fait actuellement par la durée de la transition et par la composition non inclusive de la Commission électorale. Le peuple a pris en horreur les quelques 250 partis politiques, ceux ayant pris part au pouvoir étant tous plus compromis les uns que les autres. La gauche désunie, qui a refusé plusieurs postes importants proposés par la junte, n’est toujours pas à même de proposer un programme relais qui puisse donner un débouché politique porteur. Ce rejet du politique mais aussi l’influence religieuse vacillante sont la résultante de compromissions avec l’ancienne puissance coloniale des partis politiques qui se sont succédé au pouvoir et du caractère affairiste de certains politico-religieux.
LA DYNAMIQUE UNITAIRE PANAFRICAINE CONDAMNE VIGOUREUSEMENT
LE CRIME ODIEUX DE MARTIN ZOGO ET EXIGE LA VERITE, TOUTE LA VERITE !
La Dynamique Unitaire Panafricaine (DUP) a appris avec une grande consternation le crime odieux d’un journaliste, Martin Zogo, un assassinat crapuleux, inhumain et répugnant de surcroît, par son mode opératoire, un homme livré aux chiens !
D’abord, la DUP s’incline devant la mémoire de ce grand journaliste dont le professionnalisme est connu et reconnu par tous. Elle adresse ses sincères condoléances à la famille éplorée, à la corporation des journalistes et au peuple camerounais, dans cette période difficile où tous les coups bas fusent de partout pour la succession d’un pouvoir crépusculaire de M. BIYA.
Ensuite, sur la base d’une revue des crimes commis dans les pays francophones d'Afrique demeurés de véritables enclos coloniaux, la DUP souligne leur caractère identique ; le but poursuivi étant de semer la terreur au sein des populations. Une seule chose préoccupe les dirigeants de ces enclos coloniaux : mourir au pouvoir et continuer quand même à gouverner par la filiation. Voilà en substance le projet de société ! Et tant pis si le peuple végète dans la misère, pourvu que le moteur de la corruption tourne à plein régime !
Enfin, la DUP exige l’ouverture d’une enquête internationale pour que la vérité soit faite autour de cette barbarie, une de plus, afin que la justice soit rendue à Martin ZOGO. Le gouvernement du Cameroun annonce une enquête nationale, comme si par le passé, une seule enquête sur les crimes de citoyens a déjà abouti, depuis que le Cameroun existe. A l’ère où toute la jeunesse panafricaine lutte pour l’avènement d’une Afrique libre et souveraine, la DUP lance un appel à la mutualisation de toutes les forces pour que, désormais l’impunité cesse dans ces enclos coloniaux ; la peur doit changer maintenant de camp !
Martin Zogo, repose en paix !
Fait à Paris, le 28/1/2023.
Pour la Dynamique Unitaire Panafricaine,
La Coordination
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PRÉAMBULE
Dans son histoire contemporaine, par intervalles de 30 ans, l’Afrique s’est ainsi retrouvée à la croisée des chemins. Malgré le combat acharné livré par d’intrépides combattantes et combattants Panafricains, et en dépit de quelques belles victoires d’étapes engrangées, les années 1960 furent marquées par la période des Indépendances factices. Les années 1990 ont été marquées par la période des Conférences Nationales Souveraines exigeant l’ouverture démocratique et la fin des partis uniques. Malgré quelques belles avancées, ce processus se terminera, dans la plupart des pays africains, dans l’impasse. Les années 2010 marquent la période des Insurrections Populaires.
A cause des agressions impérialistes, malgré ses filles et fils luttant partout sur le Continent et dans la Diaspora pour la défendre, l’Afrique connut la défaite et bascula durablement dans l’ère de « la Nouvelle Traite Négrière ». Mais, les luttes en cours et à venir doivent engager la rupture avec le néocolonialisme et tous ceux qui l’incarnent et le perpétuent. Elles doivent amorcer les bases des États Unis d’Afrique, au travers de projets continentaux et/ou régionaux, seule véritable perspective de libération durable du Continent, avec un contrôle permanent des processus par les peuples.
La Dynamique Unitaire Panafricaine (DUP) est née dans ce cadre de lutte et s’y inscrit. Nous, Organisations et Réseaux Panafricains, sommes du côté de celles et ceux qui se sacrifient quotidiennement, parfois au prix de leurs vies, pour sortir définitivement l’Afrique des griffes de ses exploiteurs et de ses oppresseurs séculaires.
1. DÉFINITION DE LA CHARTE
La Charte de la Dynamique Unitaire Panafricaine (DUP) vise à préciser les fondements de son existence, ses contours organisationnels, les valeurs et principes auxquels elle se réfère.
Indignées par les persécutions et harcèlements incessants à l’endroit du Docteur Oumar Mariko, président du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), les organisations signataires de la présente déclaration attirent l’attention de tous sur ce qui suit :
I. Les faits :
1. Depuis plusieurs mois, le Docteur Oumar Mariko, Président du Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), fait l’objet de persécutions répétées et injustifiées du pouvoir militaire à Bamako.
2. Oumar Mariko a été arrêté une première fois le 06 décembre 2021 et placé sous mandat de dépôt, quelques jours plus tard, à la maison d’arrêt de Bamako pour « injures». Il bénéficiera d’une liberté provisoire le 04 janvier et est libéré grâce à l’action salutaire des avocats.
3. Dans l’après-midi du Lundi 04 avril 2022, une douzaine de militaires lourdement armés arrivent à la résidence du Dr Oumar Mariko avec pour mission de l’arrêter, sans aucun mandat d’arrêt. Ne l’ayant pas trouvé, les soldats profèrent des menaces et posent des actes d’intimidation contre la famille de Mariko et décident de camper devant son domicile toute la nuit.
4. Le mardi 05 avril 2022, d’autres militaires surexcités ont procédé à une perquisition au domicile de Oumar Mariko à la recherche de ce dernier, après avoir intimidé et terrorisé les occupants de la maison. Toutes les pièces de la résidence sont minutieusement fouillées à la recherche du Docteur Oumar Mariko: chambres, cuisines, magasins, plafonds, placards, frigidaires et …même les toilettes.
5. Cette perquisition qui s’est déroulée sans aucun mandat des autorités judiciaires du Mali, est une grave atteinte à l’État de droit pour lequel des maliennes et des maliens sont morts en Mars 1991. Plusieurs autres citoyens, membres du Collectif de Défense des Acquis Démocratiques (CODEF-AD) dont Madissama Hanne et Madame Ramata Kéita, ont également vu leurs domiciles perquisitionnés à Bamako au courant de ce mois d’Avril parce que soupçonnés «de cacher Oumar Mariko».
6. Les autorités militaires reprocheraient au Dr Oumar Mariko, d’avoir lors d’une conférence à Bamako le 02 avril 2022, accusé des éléments de l’armée malienne d’être impliqués dans les massacres de Moura dans le centre du Mali, qui a fait plusieurs centaines de victimes selon certaines sources.
7. Comme si tout ceci ne suffisait pas, une vidéo circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux dans laquelle un individu accuse l’imam Mahmoud Dicko et le Dr Oumar Mariko d’avoir reçu plusieurs dizaines de millions d’Euros d’une puissance étrangère pour déstabiliser les autorités de transition au Mali. De telles affabulations grotesques contre Oumar Mariko ressemblent plus à une cabale et à un coup monté de toutes pièces dans le funeste dessein de faire arrêter le Camarade Oumar Mariko et le jeter en prison. Les luttes et les idéaux panafricanistes et anti-impérialistes que porte le Docteur Oumar Mariko depuis 40 ans, sont radicalement aux antipodes de ‘l’antipatriotisme’ dont il est accusé par les nouveaux princes de Bamako.
Nous, la Dynamique Unitaire Panafricaine (DUP), un regroupement d’une trentaine d'organisations panafricanistes de la diaspora et du continent africain, au nom des principes d'auto-détermination, de souveraineté, de démocratie et d'état de droit, prenons acte du coup d‘état militaire qui met fin au 3ème mandat illégitime d’Alpha Condé, en violation de la constitution. Le respect scrupuleux des instruments africains et internationaux des droits humains, la tenue d’élections libres et transparentes, dans le cadre d’une transition politique inclusive, est la seule réponse possible aux aspirations exprimées par le peuple guinéen, aux côtés duquel nous nous rangeons.
La DUP se tient également aux côtés de tous les peuples africains qui luttent pour leur émancipation de l’impérialisme d’où qu’il vienne. Pour une Afrique unie et souveraine, en avant !
Excellence,
Les militants du CNDD ont appris avec beaucoup de tristesse et stupéfaction la mort de son excellence John Pombe Magufuli , Président de la République Unie de Tanzanie, à la suite d’une maladie.
Nous présentons en notre nom propre et au nom des militants rassemblés au sein du parti CNDD nos condoléances les plus émues au peuple tanzanien, à Vous-même, à votre gouvernement et au Parti Chama Cha Mapinduzi CCM. Cette mort vient d’endeuiller non seulement votre pays mais aussi la grande majorité des peuples africains en lutte pour leur indépendance économique sans laquelle l’indépendance politique est un leurre. Toute l’Afrique et en particulier la région de l’Afrique de l’Est est sous le choc.
Nous vous témoignons notre sympathie et partageons cette peine avec Vous et votre peuple.
Le CNDD reconnaît la bravoure du peuple tanzanien et se tient auprès de lui comme un peuple frère dans ses moments de dure épreuve. Le CNDD souhaite enfin que les relations qui unissent les peuples tanzanien et burundais iront toujours dans le sens de la fraternité et nos intérêts respectifs.
Le monde entier gardera un héritage du Président John Pombe Magufuli comme travailleur infatigable, surnommé souvent président « Bulldozer » pour ses méthodes radicales de lutte contre la corruption, sa politique ambitieuse de grands travaux. Son œuvre restera gravée dans la mémoire des générations actuelles et futures.
Qu’il repose en paix.
Le député Léonard Nyangoma
Président du CNDD
Célébrée chaque année le 8 Mars sur le plan international, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les manifestations des femmes au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Le 8 mars 1921, Lénine décide d’une Journée internationale des femmes, dont il fixe la date, le 8 mars, en souvenir de la grande manifestation ouvrière de St-Pétersbourg qui déclencha la révolution russe. La date reste encore symbolique et c’est véritablement après la seconde guerre mondiale que les manifestations s’installent. Au cours de l'année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée Internationale de la Femme le 8 Mars. En 1977, les Nations Unies officialisent la « Journée internationale de la femme », invitant chaque pays de la planète à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale.
Soit, par défaite de ces filles et fils DEBOUT partout sur le Continent et dans la Diaspora pour la défendre contre toutes les agressions impérialistes, elle bascule durablement dans l’ère de la Nouvelle Traite Négrière,
Soit, grâce à la Victoire arrachée dans le sang et les larmes de ces filles et fils DEBOUT partout sur le Continent et dans la Diaspora pour la défendre de toutes les agressions impérialistes et des actes néfastes de leurs serviteurs locaux, elle enfante la nouvelle ère de sa Souveraineté et de sa Grandeur retrouvées.
Dans son histoire contemporaine, par intervalles de 30 ans, l’ frique s’est ainsi retrouvée ă la croisée des chemins.
Les années 1960 furent marquées par la période des Indépendances factices, malgré le combat acharné livré par d’intrépides combattantes et combattants Panafricanistes, et en dépit de quelques belles victoires d’étapes engrangées ;
Déclaration de solidarité des Partis de gauche, révolutionnaires et progressistes d’Afrique au Président Nicolas MADURO et au peuple frère de Venezuela contre les agressions de l’impérialisme des USA et son président Donald TRUMP.
4 Décembre 2020
Depuis le triomphe de la Révolution bolivarienne en République du Venezuela le 6 décembre 1998, suite à l’élection présidentielle démocratique et transparente de Hugo CHAVEZ avec 56,2 % des voix, jusqu’à sa mort le 5 mars 2013, une politique économique et sociale socialiste a été appliquée : la réforme agraire en faveur des coopératives et leur développement, le bien-être (santé, éducation, alimentation, logement) au profit des masses populaires ont été massivement financés par les revenus du pétrole dilapidés par les anciens dirigeants.
Le digne successeur d’Hugo CHAVEZ, l’actuel président Nicolas MADURO fut lui aussi démocratiquement élu une première fois le 14 avril 2013 avec 50.60% voix et une seconde fois avec 67,8 % des voix contre 21,0 % à son principal adversaire, Henri FALCON soutenu par l’impérialisme étatsunien.
Une guerre impitoyable et multiforme contre les deux Leaders révolutionnaires et socialistes et le peuple bolivarien, a été déclenchée par les l’impérialisme étatsunien qui considère toujours le continent latino américain est son arrière cour et ses population ses sujets qui lui doivent soumission.
Loin de dresser une liste exhaustive des multiples crimes contre l’humanité perpétrés par l’impérialisme étatsunien, nous, Partis de gauche, révolutionnaires et progressistes d’Afrique, justifions notre solidarité et soutien indéfectible au Président légitime Nicolas MADURO et au peuple frère bolivarien pour cause des actes criminels gravissimes subséquents :
1- Le dimanche 3 mai 2020, les Usa ont réitéré au Venezuela leur sinistre stratégie de la «Baie des cochons» de débarquement des terroristes en 1961 à Cuba socialiste. Cette nouvelle incursion avait aussi pour objectif le renversement du gouvernement socialiste légitime et révolutionnaire .de Nicolas MADURO, et sa substitution par le traître Juan GUAIDO.
L’un des mercenaires capturé, Luke Denman avoue qu'il « projetait de capturer et transférer le Président Nicolas MADURO en avion aux États-Unis afin qu'il puisse y être poursuivi en justice».
Les États-Unis déclarent qu'ils utiliseront tous les outils qu'ils ont à leur disposition, sans exclure le recours à la force militaire, pour rapatrier rapidement les mercenaires emprisonnés au Venezuela, confirmant officiellement leur implication et traduisant aussi la haine atavique du Président Donald TRUMP contre le socialisme en ces termes :
le socialisme promet l’unité, mais provoque la haine et la division»
l’instar de Cuba socialiste, le peuple héroïque de la République bolivarienne de Venezuela a courageusement riposté et anéanti la horde des mercenaires à la solde des Usa. Ces deux exemples doivent servir de source d’inspiration pour tous les peuples du monde et gouvernements révolutionnaires et insoumis aux diktats et autres oukases des puissances impérialistes occidentales et leur chef de fil l’administration étatsunienne de Donald TRUMP. Etrange conception que celle de ces pseudos défenseurs impérialistes capitalistes de la démocratie. En effet, les Usa refusent le libre choix démocratique des peuples de leur système politique et dirigeants révolutionnaires socialistes, nationalistes, ou simplement insoumis, en imposant leurs poulains dictateurs grâce aux coups d’état militaires, institutionnels et/ou électoraux, sanctions économiques, campagne médiatique de mensonges orduriers, des assassinats … (Pinochet au Chili le 11 septembre 1973, Evo Morales en Bolivie le 11 novembre 2019, Dilma Rousseff au Brésil le 14 mai 2016, Luiz Inácio Lula au Brésil le 18 mars 2016, Manuel Zelaya au Honduras le Le 28 juin 2009, Fernando Lugo le 22 juin 2012, …)
Appel à la mutualisation des Luttes sur le continent et dans la Diaspora pour la souveraineté populaire et l’intégration africaine
Le 18 août 2020, au terme de plusieurs mois de mobilisations qui font suite à plusieurs années d’instabilité et de crise larvée, les forces civiles, politiques, religieuses et militaires du Mali ont obtenu la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta et de son gouvernement, la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Nous, Panafricanistes, exprimons notre solidarité avec le peuple du Mali qui s’est unenouvelle fois levé pour reprendre son destin en main avec détermination. Si la journée du 18 août s’est déroulée sans faire de victime, nous n’oublierons pas le sang des martyrs tombés sous le coup des précédentes répressions et nous appelons à ce que la justice soit rendue pour toutes les victimes directes et collatérales du pouvoir déchu.
Nous, Panafricanistes, adressons nos salutations militantes et solidaires aux camarades du M5-RFP qui ont donné à la contestation populaire un cadre permettant de poser les enjeux d’une refondation du Mali. Nous appelons la frange patriotique de l’armée et les forces populaires progressistes à maintenir la cohésion pour que le processus de transition conquis par la mobilisation du peuple malien ne fasse pas l’objet d’une récupération par des forces réactionnaires locales et internationales. Nous appelons le peuple malien, et notamment sa jeunesse conscientisée, à se montrer intraitable dans la défense de sa souveraineté et à ne pas céder aux pressions allant à l’encontre des intérêts maliens et africains.
Nous, Panafricanistes, appelons à la mobilisation de toutes nos organisations pour former autour du Mali comme autour de l’Afrique entière, un cordon de défense contre toutes attaques exogènes comme endogènes, afin de permettre au peuple du Mali de trouver la paix et la sérénité nécessaires à la construction d’un nouveau projet politique répondant à ses intérêts, ses valeurs et ses priorités.
Nous, Panafricanistes, sommes conscients que le soulèvement populaire au Mali, comme au Burkina Faso en octobre 2014, s’inscrit dans une série de luttes pour la rupture avec le système de domination néocolonialiste qui étouffe tous les pays africains notamment francophones, mais également les populations africaines dans la diaspora.
En cette année 2020 marquée par l’intensité exceptionnelle des protestations contrel’assassinat raciste de George Floyd aux Etats-Unis, le jour même de la commémoration de la Journée de l’Afrique le 25 mai, ainsi que par des mobilisations pour supprimer les statues et les références coloniales de l’espace public, la lutte du peuple malien suscite un espoir à tous les peuples d’Afrique et la diaspora africaine qui luttent contre la domination néocolonialiste, contre le racisme systémique que traduisent les répressions et les violences policières, autres atteintes à la dignité humaine.
Nous, Panafricanistes, exprimons ici et maintenant notre solidarité au Peuple Frère du Mali et à tous les Peuples Africains DEBOUT pour arracher leur souveraineté.