Les militaires envoyés à l'étranger pour le maintien de la paix ne sont pas tous des soldats. Le gouvernement Nkurunziza a pris le soin de glisser au sein de chaque bataillon 800 soldats 25 à 30 civiles en tenue militaire.
Pour le cas de la Somalie, les informateurs nous ont dit que ces civils portent des matricules dont les indicatifs diffèrent de celles des vrais militaires, T.C. étant l'indicatif des infiltrés.
Les civils en tenue de combat n'exercent pas la même fonction que les vrais militaires. Ils ne se familiarisent pas avec les autres soldats de crainte d'être découverts et portent des insignes des officiers. Quand ils rentrent de la mission, au Burundi, ils regagnent leur vie de civil ou leur fonction au Service National de Renseignement.

Pour le cas de la Somalie, nos informateurs nous ont fait savoir que quand le Général Ntigurirwa Silas est arrivé en Somalie en tête de l'AMISOM, il a purgé de sa garde les militaires ex membres de l'ancien Force Armée Burundaise FAB et les a remplacés par ceux issus du CNDD FDD. Par la suite, il y a environ 2 mois, au moins 18 civiles sont partis du Kenya dans un avion d'une compagnie arabe en direction de la Somalie. Silas Ntigurirwa les a bien accueillis et leur a remis des tenus militaires, il a ainsi formé sa propre garde constituée essentiellement des agents civils certainement tous membres du parti au pouvoir,le CNDD-FDD.
Concernant la Républicaine Centre Africaine, nos informateurs affirment que les agents civils sont partis avec le premier bataillon burundais des soldats qui participent au sein de la force des Nations Unies dans le cadre du chapître 7 de la charte des Nations Unies pour imposer la paix dans ce pays. Ces civils ne sont pas encore connus et ils sont en nombre considérable plus qu'en Somalie et ont des matricules différentes de celles de véritables soldats.
Avant de partir en missions des militaires, ces civils auraient signé un accord avec certains responsables du CNDD FDD : un tiers de leur salaire mensuel est versé au parti CNDDFDD.
Selon les militaires burundais en mission de maintien de la paix en Somalie, ils voient que leur institution (Force de Défense Nationale) est menacée de disparaître car il devient de plus en plus difficile pour eux de distinguer les civils des vrais soldats.

L'AMISOM est composé de cinq pays : le Burundi, l'Ouganda, le Kenya, le Djibouti et la Sierra Léone. Le 1er bataillon des militaires burundais est arrivé sur le sol somalien le 23 décembre 2007. Les militaires burundais sont depuis longtemps présents en Haïti, en Somalie, au Darfour, au Soudan et en Côte d'Ivoire, et actuellement en République Centre africaine. Les missions de maintien de la paix sont devenues l'une des grandes ressources du pays au moment où les indicateurs de l'économie burundaise sont au rouge.
Des civils Imbonerakure et des agents de la documentation ont été introduits discrètement par le gouvernement au sein de tous les contingents burundais en mission de maintien de la paix à l'étranger. L'agenda caché de Nkurunziza Pierre, Président de la République du Burundi et de ses services de renseignement n'est pas encore connu pour cette manœuvre, mais ce qui est clair, ce n'est pas pour l'intérêt du Burundi ou des pays dans lesquels ils ont été envoyés. L'Union Africaine et le corps des Nations Unies chargés de la sécurité devraient mener des investigations pour repérer les milices Imbonerakure et les agents du service de renseignement infiltrés secrètement dans les contingents burundais avec un objectif de prendre des mesures appropriées pour l'intérêt du Burundi et des pays dans lesquels les missions ont été effectuées.

