Léonce Ngendakumana qui s'est dit également étonné du fait que le pouvoir en place se déclare fâché par ce mariage raté. Et pour Jean Minani du FRODEBU NYAKURI, repris par BONESHA '' cette réconciliation a raté suite aux pressions qu'aurait exercées l'ADC-IKIBIRI sur Léonce Ngendakumana ''. La réunification avant les élections prochaines vient de subir son premier revers, des élections déjà compromises tellement les ratages sont nombreux. Les derniers étant la formation des CEPI, les commissions électorales provinciales indépendantes. '' Des anomalies décriées après la sortie de la liste des membres des CEPI'' a titré Arib.info qui indique qu'à Gitega par exemple, la CEPI est composée à majorité par des proches du parti au pouvoir et d'autres des organisations de la société civiles inconnues à Gitega.
A Ngozi, les quotas ethniques n'auraient pas été respectés, alors qu'à Cibitoke, les autres acteurs politiques sont troublés par le fait que le CNDD-FDD n'a pas été inquiété par sa non représentation à la CEPI. Les médias avaient accueilli avec enthousiasme la mise en place de ces commissions. '' La CENI nomme ses représentants dans les 17 provinces du pays'' s'est écrié PANA alors que Arib, avait fait remarquer que ''les commissions électorales locales (sont) dominées par le parti au pouvoir'' dans un titre consacré à un article de RFI qui elle-même avait fait remarquer que '' les commissions électorales locales (sont) dominées par le parti au pouvoir'' et ses mouvances devenues nombreuses ces derniers jours.
''Le diable se cache dans le détail", fait observer RFI qui, citant l'opposition, constate qu' après avoir examiné à la loupe les noms choisis par la CENI, l'opposition burundaise estime aujourd'hui qu'ils sont presque tous issus du parti au pouvoir et de sa mouvance, quel que soit le costume qu'ils portent. '' Agathon Rwasa, Charles Nditije et Chauvineau exclus des CEPI'' a renchéri RPA. Autre anomalie, '' Aucun musulman à la tête des CEPI'' s'indigne Iwacu, reprenant ainsi les propos du président de la COMIBU El Hadj Haruna Nkunduwiga qui demande à la CENI de revoir ces listes, car ''Il n'est pas encore tard pour une CENI qui se veut indépendante''.
Même ton du Net Press qui indique que ''L'ADC-IKIBIRI persiste et signe : '' il faut revoir les listes des membres des CEPI'' Ouvertement blasé, CNDD-BURUNDI.Com ne se montre pas surpris par la tournure que prennent les évènements, car titre-t-il '' Les CEPI et les récriminations : A quoi pouvait-on s'attendre ?''. Rien de surprenant indique-t-il car ''Un monstre (CENI) ne peut engendrer que des monstres (CEPI)'' qui nous conduisent inéluctablement vers '' Des élections démocratiquement armées au Burundi''. En effet, révèle CNDD-BURUNDI.COM, l'opération '' to clean'' est en marche avec la distribution le 25 septembre de 7254 fusils par le CNDD-FDD à ses hommes de pailles qui se préparent à l'irréparable. Une révélation qui fait froid au dos et fait un clin d'œil à cette soit-disante opposition qui se contente de jérémiades comme si elle n'a rien compris au visées bellicistes du CNDD-FDD, par manque de courage ou par complicité. Le même site du CNDD indique que, décidé de boire la coupe jusqu'à la lie, le CNDD-FDD accompagne l'opération '' to clean'' par un véritable lavage de cerveau de tous les agents et cadres de la police.
Aussi fait-il état '' Des réunions d'intoxication des agents de la police pour maintenir le CNDD FDD au pouvoir.''. Plusieurs de ces policiers sont sommés de participer aux réunions de l'ADC-IKIBIRI, munis d'enregistreurs, questions de bien identifier et cibler les hommes à tuer dans cette opération ''to clean''. Cette opération a été reprise par Burundi news qui confirme que le trio Nkurunziza-Bunyoni-Adolphe ont pris toutes les dispositions pour un troisième mandat de Nkurunziza. C'est ainsi que ''Deux conteneurs d'armes (sont) à Kiriri en attendant la distribution ''aux Imbonerakure" a sous-titré Burundinews.
La peur peut amener à des actes irrationnels, c'est en tout cas ce qui ressort d'un article de Burundi AG-NEWS ayant pour un curieux titre : ''Une menace Franco-burundaise muée sous la Globalisation''. C'est classique, brandir une menace extérieure pour rétablir une unité menacée d'éclat est une trop vieille recette, trop vielle pour s'appliquer sur le cas Burundais. Pour l'auteur anonyme de l'article '' A quelques mois des futures élections démocratiques de 2015 au Burundi, la menace la plus sérieuse semble provenir d'une alliance composée de quelques familles de BAHIMA burundais et de familles d'anciens colons FRANÇAIS''. Un article assez éclairant sur l'état d'esprit des hommes qui nous gouvernent si mal et pour qui le mal burundais proviendrait d' ''une alliance entre 2 groupes rassemblant des anciennes familles de colons francophones – français, belges (et des américains surtout par mariage) et des familles d'anciens chefs d'états africains anciennement ou actuellement membre de la fameuse -loge- de la France-Afrique'', et qui mise sur une guerre qui éclatera dans la région entre le Burundi et le Rwanda.
Pour BURUNDI AG-NEWS, il est important que les législateurs Barundi mettent en place des lois adaptées à la globalisation, investissent dans la Communication et créent dans l'avenir ses propres lobbyistes, tout en éduquant ses citoyens à devenir des acteurs globaux (soit politique ou civil ) défendant ses intérêts. A noter que Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre belge des affaires étrangères a reçu le nouvel Envoyé spécial de l'ONU pour les Grands Lacs Saïd Djinnit. C'est Arib qui nous l'apprend, reprenant un communiqué de la SPF Affaires étrangères. Au menu des entretiens '' la question des groupes armés, la mise en œuvre de l'Accord Cadre d'Addis Abeba de février 2013, le projet de conférence pour investisseurs privés, la stabilité politique et institutionnelle''.
De troublantes arrestations
''Des hommes armés attaquent une position militaire à BUBANZA'', a titré Bonesha pour faire état des attaques par d'hommes armés d'une position militaire de la commune GIHANGA, province BUBANZA. Pour le porte-parole de l'armée, il s'agit de ''gens armés qui auraient perdu le cap et qui se sont heurtés à cette position militaire''. Pour RFI par contre, il s'agirait '' Des dissidents FNL (qui) revendiquent une attaque contre l'armée burundaise'' sans préciser l'identité des dissidents en question. Même ton de l'AFP pour qui ''une rébellion revendique une nouvelle attaque meurtrière contre l'armée'' et qui précise l'identité du mouvement dissident dont le porte-parole serait un certain Félix-Jean Ntahonkuriye pour qui le "harcèlement" contre "des positions de l'armée burundaise" se poursuivra jusqu'aux élections prévues en juin 2015.
A la suite des attaques, il y a eu des arrestations, '' des jeunes arrêtés et accusés d'être des « rebelles » à la solde de l'opposition'' indique IWACU qui précise que seuls REMA F.M et la RTNB ont eu le privilège de s'entretenir avec les arrêtés alors que tous les autres médias étaient écartés, ce qui fait dire à la société civile que ''Cela sent le montage pour ternir l'image de l'ADC-Ikibiri''. Même ton chez RPA pour qui ''Léonce Ngendakumana parle de montage grotesque après l'arrestation de 5 jeunes à Buganda'', alors que dans un autre article il fait état des ''arrestations commencent après l'audition de 3 jeunes qui se réclament rebelles à Buganda'' parmi les arrêtés figurent ''une femme et son enfant, en bas âge'', selon la RPA, la femme en question étant une sœur d'un des présumés rebelles. Surprenant fut en tout cas la visite éclaire de l'Ombudsman burundais qui s'occupe du menu fretin alors que les gros dossiers restent dans les tiroirs. PANA a en effet état de la ''Visite du Médiateur de la République à de jeunes présumés rebelles au Burundi''.
Bujumbura retire ses hommes dont il a à plusieurs fois renié nie l'existence en RDC
''l'ONU confirme la présence de l'armée burundaise à Kiliba'', indique RFI, une présence démentie par les gouvernements congolais et burundais ainsi que, dans un premier temps, par la mission des Nations unies au Congo. Et cette fois-ci la MINUSCO a été on ne peut plus clair :'' nous avons constaté la présence de ces militaires burundais et, à ce que je sache, cette présence n'est pas si nouvelle que cela'', a indiqué le général Abdallah Wafi, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU en RDC. '' Présence confirmée de l'armée Burundaise sur le sol Congolais'' s'est écriée Bonesha alors que, ajoutant la confusion à la confusion, Radio OKAPI constate que sur le cas de présence de militaires burundais à Uvira, ''Bujumbura confirme, Kinshasa dément''. Le ministère congolais de la Défense nationale a en effet indiqué avoir appris «avec stupéfaction qu'il y aurait sur le sol congolais, aux alentours de la cité de Kiliba, dans le Sud-Kivu, la présence des militaires d'un pays voisin». Et de préciser que ''Il n'existe actuellement aucun accord avec un quelconque pays voisin autorisant des opérations militaires conjointes sur le sol congolais''. RFI parle ainsi d'un ''mystère de la présence des forces burundaises à Kiliba''. 7sur7, repris par Africa Time estime que : ''SUD-KIVU Soldats burundais en RDC : la confusion est totale !'' dans la mesure où ''la Monusco confirme, Kinshasa dément et Bujumbura reconnaît la présence de son armée''. Une présence qui est ''anticonstitutionnelle'' estime IWACU, citant Rwasa Agathon pour qui ''le déploiement des militaires burundais vers l'extérieur devrait normalement passer par l'Assemblée nationale''. Radio OKAPI, citant la Monusco indique qu'il n'y a ''pas de camp d'entrainement des rebelles burundais du FNL''.
Mais alors pourquoi Pierre Claver Mbonimpa a-t-il été mis sous les barreaux puisque Bujumbura avoue ? Telle est la question que d'aucuns se posent aujourd'hui. '' Mutama », enfin libre !'' s'écrie IWACU à la suite de la libération provisoire de PCM et dont le procès est dorénavant sans objet. Il est malade, mais libre, insiste nos confrères qui constatent que la pression interne et externe sur le pouvoir de Bujumbura a fini par payer. Mais pour la Société civile citoyenne reprise par IWACU, '' Le Parlement européen a été manipulé... La résolution du Parlement européen sur le Burundi n'a aucun fondement''.
Burundi news a en tout cas fait un lien très fort entre l'emprisonnement de PCM, le massacre des sœurs italiennes et la présence des miliciens en RDC. Les sœurs ont été tués car au courant de la présence des Imbonerakure en RDC, et ayant contribué à l'annulation d'un contrat liant le Centre des Jeunes de Kamenge à un Centre de Santé, si pas un hôpital appartenant à Adolphe, Patron de la documentation, lesquelles sœurs n'allaient pas tarder à fournir des preuves disculpant Mbonimpa puisqu'elles en avaient reçu de Kiliba même où ils ont un centre. RFI nous a refait vivre la vie de PCM en cellule où il a eu peur quand son médecin lui a annoncé sa complète déshydratation.
Une vie d'enfer à Mpimba où un espace destiné à 800 personnes est habité par 3000. La FIDH ne compte pas croiser les bras après cette libération provisoire, car il a déjà lancé ''un appel pour l'intégrité physique et psychologique de Mbonimpa'', de même que la mise un terme à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l'encontre de M. Pierre Claver Mbonimpa, ainsi que de tous les défenseurs des droits de l'Homme au Burundi. La place de PCM ne restera pas vide en tout cas car, c'est confirmé, c'est Ngendakumana Léonce, président de l'ADC-IKIBIRI qui va relayer PCM, ainsi en a décidé le tribunal de Grande Instance de Bujumbura. ''Un des chefs de l'opposition condamné à un an de prison'', s'écrie RFI tout comme AFP qui titre ''l'opposant Léonce Ngendakumana condamné à un an de prison ferme''. '' 1 an de prison ferme pour Ngendakumana Léonce – FRODEBU'' crie triomphalement BURUNDI AG-NEWS, le chef de file de l'opposition a été condamné pour '' imputations dommageables, dénonciations calomnieuses et aversion ethnique'', avant de conclure que ''A 8 mois des élections de 2015, cette condamnation fait l'affaire des camps Minani et Ndayizeye, tous du FRODEBU...''RFI , cité par Arib, constate que la condamnation n'a pas troublé Léonce Ngendakumana qui est préparé à toute éventualité car pour lui, le procès est tout simplement et exclusivement politique .
Le nickel enfin exploité même si la loi des finances 2015... se fait trop attendre.
Enfin l'exploitation du Nickel ! ''Après 40 ans de patience et de recherche des voies et moyens, l'ère a enfin sonné pour que le nickel et autres minerais soient au profit de la nation entière'' s'est écrié le deuxième Vice-président lors du lancement des exploitations. 8.000 tonnes de nickel en 2015, 100. 000 tonnes en 2016 et un million de tonnes en 2020, voilà les prévisions publiées par XINHUA, alors que Burundi-AG-NEWS nous apprend que la BMM sud africaine qui exploitera le minerai. Même ton de BURUNDI AG-NEWS qui titre ''La multinationale Sud-africaine BMM démarre l'exploitation du Nickel'' tout en soulignant que l'exploitation du nickel est un des espoirs du démarrage industriel de l'économie du Burundi, tout en insistant sur la nécessité d'un partenariat qui soit gagnant- gagnant afin d'éviter les déboires que de nombreux pays africains ont eu dans le passé. '' Enfin le nickel exploité'' s'est aussi écrié RPA.
En attendant cette manne céleste il faut vivre comme avant, le détournement, la fraude, la corruption ne vont pas cesser. '' Saisie record de médicaments fraudés au marché « Chez Siyoni »'' s'écrie Iwacu qui ne donne pas la valeur de la fraude saisie, alors que les fraudeurs eux, ont eu le temps de filer. Toujours sur ce registre de la fraude, 39% des sociétés de gardiennage travaillent dans la légalité au Burundi au moment où 61% (14 sociétés) exercent dans l'illégalité, révèle aussi IWACU.
BURUNDI AG-NEWS qui voudrait nous faire croire qu'il faut dormir tranquille puisque pour ce mois de septembre ''Plus de 42,9 Millions USD de recettes de l'Etat pour septembre 2014'', citant ainsi des sources de l'OBR. Avec un tel bilan d'aucuns se demandent pourquoi la loi budgétaire tarde à venir. Y compris Pie Ntavyohanyuma, le président de l'Assemblée nationale qui a tapé sur la table, dans l'après-midi 6 octobre, lors des cérémonies d'ouverture de la session parlementaire, exigeant au gouvernement ''d'apprêter et de transmettre à temps le projet de loi des Finances 2015''.

