Cet acte « reflète la persistance d’un climat de violence au Burundi, caractérisé par de nombreux meurtres et disparitions forcées », fait savoir la délégation européenne dans un communiqué. Avant d’ajouter que « seule une solution politique, à travers un dialogue inclusif permettant la sortie de crise, est susceptible de restaurer un climat apaisé au Burundi ».
Le conseiller en communication du président Pierre Nkurunziza a été la cible lundi 28 novembre d’une tentative d’assassinat, ayant provoqué la mort de son garde du corps. Willy Nyamitwe avait pour sa part été blessé au bras, avaient affirmé à l’AFP des sources proches de la présidence, confirmant une information du média burundais Ikiriho, proche du régime.
Figure du régime
Willy Nyamitwe, comme son frère Alain Aimé Nyamitwe, ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale, est l’une des figures-clé du régime de Pierre Nkurunziza, accusé de mener une répression sanglante ayant conduit à la mort de plus de 500 personnes depuis le début de la crise, en avril 2015.

