Toutefois, il estime que quand la CENI juge que le rôle de l'Eglise catholique est incontournable pour le bon déroulement des élections, l'Eglise peut apporter sa contribution. Et ce, ajoute-t-il, pour l'intérêt supérieur de la nation.
Et Mgr Gervais Banshimiyubusa de déclarer qu'au cas où l'Eglise catholique estimerait que la mission lui confiée est entachée d'irrégularités, ses hommes en soutane ont droit à la démission.
Un accord de principes existe déjà
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la CENI, indique que son institution est d'accord avec la préoccupation de l'Eglise catholique : « Quand ça ne marche pas, autant rendre son tablier. La démission est valable même pour d'autres membres des CEPI et CECI. » Il précise qu'un accord de principe entre la CENI et l'Eglise catholique existe déjà. Selon lui, les premières consultations auront lieu cette semaine.

