Réunis les 30 et 31 janvier à Addis Abeba, les chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) ont adopté le principe d'une taxe sur les billets d'avion, nuits d'hôtels et SMS pour réduire la dépendance financière de l'organisation aux donateurs étrangers.
L'Union africaine (UA) et la Chine ont signé, le 27 janvier à Addis Abeba, un mémorandum d'entente portant sur un projet d'infrastructures pharaonique destiné à relier les capitales africaines par des routes, des trains à grande vitesse et des dessertes aériennes.
Chers chefs d'états africains,
Je viens par cette lettre ouverte solliciter votre attention sur un problème qui mine l'existence de notre peuple. Il est question du virus Ebola que vous savez détruit des milliers de vie en Afrique de l'Ouest depuis plus d'un semestre. Les dernières données de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indiquent que plus de 4500 personnes ont déjà succombé à ce virus qui se propage à une vitesse vertigineuse et plus de 9000 personnes sont présentement infectées. Le plus effrayant est que l'OMS estime que d'ici la fin de l'année, le virus pourrait infecter en moyenne 10,000 personnes par semaine. Avec un taux de décès de près de 70%, ceci sous-entend que d'ici la fin de l'année, si rien n'est fait, près de 7000 africains décèderaient par semaine.
«Un jour tout sera bien, voilà notre espérance .Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion» Voltaire
Une bonne nouvelle passée pratiquement inaperçue dans les médias occidentaux. Les cinq pays du Brics ont créé une banque de développement qui aura comme capital 100 milliards de dollars et qui aura comme siège Shanghaï. Contrairement au FMI et à la Banque mondiale, les prêts faits ne seraient pas assortis de conditions contraignantes (ajustement structurel). Les rares informations occidentales présentent cela comme une agression contre l'ordre établi par l'Occident. Le fameux Consensus de Washington mis en place pour figer l'architecture financière internationale selon les vœux du grand capital
Source : Mondafrique
Les preneurs d'otage de "Boko Haram" et leur chef, Aboubakar Shekau, sont présentés sur les plateaux français de télévision comme une bande de "fous furieux" et de "drogués". Hélas, ce mouvement terroriste est plus sophistiqué que cette présentation ne le laisse penser. Alain Chouet, ancien chef du "service de renseignement de sécurité" à la DGSE (services français), se penche sur les objectifs de Boko Haram, sur ses soutiens et sur ses modes de financement. François Hollande qui a invité à Paris le Nigéria et ses voisins pour préparer "une riposte régionale" à la prise d'otages du groupe terroriste devrait lire cette contribution fort instructive.