La situation actuelle des collines de MBIZI et RUBIMBA de la commune de KIBAGO se résume en ces points que nous allons développer.1. la haine contre les habitants des collines de Mbizi et de Rubimba par les administratifs du parti CNDD-FDD, 2. une décente en préparation des intellectuels natifs de ces collines pour pacifier, 3. les miliciens imbonerakure en tenues militaires et policières qui font des patrouilles jour et nuit sur les deux collines, 4. un projet de traquer les jeunes garçons, les démobilisés et les ex Forces Armées Burundaises, Ex FAB en sigle.
Mbonabuca Patience, étudiant de l’Institut Pédagogique Appliquée, IPA en sigle, vient d’être chassé définitivement des homes de l’Université du Burundi.
Résumé
Ceci est le rapport final de l'enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB) mise en place en vertu de la résolution S-24/ 1 du Conseil des droits de l’homme. Le rapport porte sur les violations et les abus des droits de l'homme commis du 15 avril 2015 au 30 juin 2016. Les experts ont constaté que des violations graves des droits de l'homme ont été et sont commises principalement par des agents de l'État et ceux qui sont liés à eux. Ces violations graves sont systématiques et constantes et l'impunité est omniprésente.
Les Forces de la Défense Nationale, FDN en sigle, sont progressivement transformées actuellement en une milice au service du parti au pouvoir comparables à la milice de type fasciste d'Hitler d'avant la deuxième guerre mondiale. une longue guerre civile et à l'issue des négociations d'Arusha, le Burundi avait pu se doter d'une armée nationale dont la composition ethnique était un reflet authentique de la société burundaise. Les FDN ont été initialement construites conformément à la constitution et à l'Accord d'Arusha et comprenait des Ex Forces Armées Burundaises, FAB en sigle, les ex Militaires des Partis et Mouvements Politiques Armés, PMPA en sigle. Les FDN comme la PNB ne doivent pas compter plus de 50 % de membres appartenant à un groupe ethnique particulier. La fascisation des FDN devient de plus en plus une réalité matérialisée par l'entrée massive des Imbonerakure au sein de l'armée. Ces informations nous parviennent régulièrement de certains officiers indistinctement de leur ethnie ou de leurs origines régionales.
Les miliciens Imbonerakure, branche armée du parti CNDD-FDD au pouvoir ont entravé les activités des commerçants au marché du quartier de Ruziba, zone Kanyosha, commune de Muha en Mairie de Bujumbura. Ils ont illégalement forcé les commerçants et toute la population de cette localité de cesser leurs activités quotidiennes pour aller manifester contre la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève sur le Burundi de jeudi le 29 septembre 2016 jusqu’au 1er octobre 2016.
Période du 26 avril au 11 décembre 2015.
Au début des manifestations de contestation du troisième mandat illégal de Nkurunziza en 2015, les relations entre les jeunes candidats officiers de l'ISCAM étaient bonnes et fraternelles. Mais, malheureusement, suite au discours de haine ethnique véhiculé par les autorités du régime de Bujumbura, la division ethnique des Hutus et des Tutsi a commencé à se manifester et la situation continue à se détériorer dans nos jours. Nous avons recueilli ces témoignages de certains élèves officiers de l'ISCAM qui ont bien voulu se confier à nous dimanche le 1er octobre 2016. Pour des raisons de leur sécurité, nous n'allons pas divulguer leurs noms.
Toutes les activités de préparation des attaques des sites des déplacés de l'intérieur du Burundi viennent de clôturer en date du 29 mars 2016 à la zone de Buterere de la commune de Ntahangwa en Mairie de Bujumbura. Les informations ont été livrées le 1er avril 2016 par les miliciens Imbonerakure qui ont gardé l'anonymat pour question de sécurité.
Une importante malversation à la Banque de la République du Burundi, BRB en sigle, a commencé après la fin du deuxième mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza et continue. L'information a été livrée le 17 mars 2016 par certains travailleurs de la BRB qui ont voulu garder l'anonymat pour question de leur sécurité.
Beaucoup de miliciens Imbonerakure ont quitté les provinces de l'intérieur du pays et ont été conduits dans les quartiers de Kamenge et Kinama au début de cette semaine dans l'optique de les utiliser dans la déstabilisation des quartiers de Kinama et Cibitoke de la mairie de Bujumbura. L'information a été livrée le 1 mars 2016 par un des miliciens Imbonerakure qui a voulu garder l'anonymat pour question de sa sécurité.
La Délégation de l'Union européenne publie la déclaration suivante en accord avec les Chefs de Mission européens au Burundi: La violence, les exécutions extra-judiciaires au Burundi, et à Bujumbura en particulier, persistent et le nombre de victimes, morts, blessés, réfugiés, qu'elles provoquent ne cesse d'augmenter. L'Union européenne condamne toutes les formes de violence, verbales ou armées, quels qu'en soient les auteurs.