L’AFRIQUE INSOUMISE invite les africains de France à voter pour Jean-Luc Mélenchon le 23 avril 2017
L’AFRIQUE INSOUMISE se reconnaît dans les 5 points essentiels du programme « l’avenir en commun » :
1- L’abolition de la monarchie présidentielle et des privilèges de caste pour conquérir de nouveaux droits (personnels, démocratiques, sociaux et écologiques) par la convocation d’une Assemblée constituante.
2- Le partage des richesses pour éradiquer la pauvreté et permettre à tous de vivre dignement
3- La planification écologique pour sortir du productivisme effréné, des énergies carbonées et du nucléaire
4- L’organisation du progrès humain garantissant le droit à la santé, à l’éducation, à la culture pour tous.
5- Une diplomatie non alignée sur les puissances impérialistes
Ces 5 points, nous les transposons à nos pays africains :
1- en finir avec les dictateurs prédateurs africains et garantir la démocratie
2- partager les richesses avec une juste rémunération de nos matières premières, une souveraineté monétaire retrouvée, une agriculture recentrée sur nos besoins, la réduction des écarts de revenus
3- planifier notre développement économique en préservant notre environnement, en créant les conditions de la solidarité entre tous les acteurs et en ayant recours à de nouvelles coopérations basées sur les principes du protectionnisme solidaire et la mise en échec des accords de libre-échange
4- organiser le progrès humain en garantissant le droit à la santé, à l’éducation, à la culture pour tous dans le respect de nos traditions
5- retrouver notre souveraineté politique en réinvestissant nos institutions et sécuritaire en nous dotant des moyens de notre défense.
Nous sommes conscients de l’interdépendance de nos émancipations et pour nous qui vivons en France, nous considérons que seul la mise en œuvre du programme politique de Jean-Luc MELENCHON peut créer les conditions de notre dignité retrouvée.
Avec l’AFRIQUE INSOUMISE pour la victoire de Jean-Luc MELENCHON à la Présidentielle ! Votons tous !
Oumar Mariko SADI Mali, Eric Kahé AIRD Côte d’Ivoire, Christophe Massamba PCPI RDC, Jean de dieu Momo PADDEC Cameroun, Gilbert Kouessi PCB Bénin, Leonard Nyangoma CNDD Burundi, Gali Gatta UFD-PR Tchad, Etienne Traoré PDS METBA Burkina-Faso, Houmirou Diallo JDS Sénégal, Bruno Ondo Minsta pour Réagir Gabon, Maki Houmed-Gaba ARD Djbouti, François Passema CACDCA RCA…
La situation actuelle des collines de MBIZI et RUBIMBA de la commune de KIBAGO se résume en ces points que nous allons développer.1. la haine contre les habitants des collines de Mbizi et de Rubimba par les administratifs du parti CNDD-FDD, 2. une décente en préparation des intellectuels natifs de ces collines pour pacifier, 3. les miliciens imbonerakure en tenues militaires et policières qui font des patrouilles jour et nuit sur les deux collines, 4. un projet de traquer les jeunes garçons, les démobilisés et les ex Forces Armées Burundaises, Ex FAB en sigle.
Le Parti CNDD observe depuis plusieurs années la destruction progressive et de manière inexorable du système de l’éducation nationale en général et de l’enseignement supérieur public burundais en particulier par les politiques inappropriées appliquées dans ce secteur vital depuis l’indépendance. Cette destruction a atteint son apogée par la politique irresponsable et antipatriotique du parti CNDD-FDD. Le récent décret instaurant le prêt-bourse et la répression qui s’abat sur les étudiants réclamant l’annulation de cette décision s’inscrivent dans cette logique de la liquidation de l’enseignement supérieur public, et donc de l'avenir du pays.
C'était ce samedi 1er Avril, dans les environs de 10h du matin, que trois véhicules dont deux de marque Hilux ont pénétré dans le campus Mutanga. Le premier véhicule de marque Hilux est celui de l'OPC NIBONABONASIZE Célestin, Directeur adjoint chargé de l'encadrement et de la Sécurité à l'Université du Burundi. Les deux autres véhicules étaient bourrés de policiers habillés en bleu et armés de fusils et de roquettes.
Dans cet article, nous allons montrer de prime abord comment les délégués signataires du préavis de grève sont en butte aux intimidations. Qui plus est, nous jetons un regard sur les arrestations massives opérées par le service national des renseignements à l'encontre des étudiants de cette même institution. Et au bout du compte, nous vous parlerons de ce qui a poussé les délégués signataires de l'ultimatum de faire recours à l'arrêt momentané des cours, ce jeudi. Voici les grandes articulations sur lesquelles va porter notre article.
Trois étudiants de l’Université du Burundi et deux de l’Ecole Normale Supérieure ENS ont été arrêtés le 16 mars 2017 et ont été libérés le même jour. Le motif de cette arrestation était « l’instruction ». Nous détenons l'information de certains étudiants qui ont bien voulu garder leur anonymat pour leur sécurité.
Par Pierre Boutry pour la France Insoumise :
JLMélenchon répond aux questions du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique
1. Vingt-sept ans après la fin de la guerre froide et le début de la fin des partis uniques, quel est, selon vous, l’état d’avancement de la démocratisation de l’Afrique ? A ce stade, comment la diplomatie française doit-elle considérer les pays sans alternances de président et de parlement?
La démocratisation en Afrique est à mi-parcours tant du point de vue du nombre de pays (le nombre de démocraties équivaut au nombre de dictatures avec une tendance favorable) que du point de vue du processus avec une émergence de la société civile et de la jeunesse qui contribuent à rénover le combat démocratique avec l’usage des réseaux sociaux et des moyens modernes de communication. La situation reste toutefois dramatique en Afrique Centrale qui prend un retard considérable dans le processus de démocratisation par rapport à l’Afrique Occidentale. Comme par hasard ce sont les pays les plus riches potentiellement qui souffrent le plus ; l’Occident et particulièrement la diplomatie française porte une responsabilité lourde dans cette situation en apportant son soutien aux dictateurs Déby, Sassou, Obiang, Kabila, Bongo…. Cette tolérance qui aboutit à laisser ces dictateurs tuer l’intelligentsia de leurs pays au profit d’intérêts économiques occidentaux et au profit de l’entourage clanique de ces personnages, est inacceptable et nous mettrons tout en œuvre au niveau diplomatique afin de bouleverser ces situations acquises. Si le vieux combat de peuples en Afrique contre les présidences à vie semble avoir obtenu le soutien de la France tel qu’exprimé par Hollande en faveur de l’alternance politique dans le continent et contre les révisions constitutionnelles, nous refusons que cela cache la volonté de préserver les conditions d’un néo-impérialisme français et de recueillir les votes des pays de l’OIF. Il a été facile pour Hollande de se donner des airs mitterrandiens en prêchant le respect des constitutions aux chefs d’Etat africains après avoir manigancé une sortie digne à Compaoré en lui promettant le soutien de la France « s’il souhaitait mettre son expérience et ses talents à la disposition de la communauté internationale » ! après avoir soutenu Sassou Nguesso en reconnaissant la légitimité de son référendum, après s’être tu lors de la réélection truquée d’Ali Bongo etc… La France doit cesser d’apporter son soutien aux dictateurs africains et de cautionner des scrutins frauduleux. Nos efforts porteront sur le soutien aux mouvements démocratiques et populaires. La France soutiendra les hommes et les femmes politiques réfugié(e)s en France à cause des dictatures et mènera une politique de dénonciation des biens mal acquis par les dictateurs et leurs familles sur le sol français. Les missions d’observation des scrutins et les projets d’appui aux processus électoraux devront être mis en œuvre à la demande des forces progressistes concernées par des organismes internationaux multilatéraux (ONU, Union Africaine), avec la participation d’organisation de défense des droits démocratiques, à commencer celles qui sont actives en Afrique. Les pratiques de corruption dans les affaires commerciales et le financement de la vie politique française doivent être bannies. Aucune politique sociale, aucune politique de souveraineté nationale, aucune politique de service public, aucune ré-appropriation des richesses nationales, ne peut se faire sans remise en place d’Etats représentant les aspirations des peuples et d’administrations disposant de moyens pour assurer l’intérêt général, l’égalité des citoyens, la continuité et la neutralité du service public. La France appuiera les initiatives visant à renforcer les Etats, assis sur les structures démocratiques et sociales des pays, et tenant compte de l’organisation sociale et des solidarités existantes. Les femmes africaines jouent d’ores et déjà un rôle essentiel pour faire bouger la société (au niveau économique, social, politique…) et ce rôle se doit d’être reconnu et entendu. La coopération avec les pays africains sera redéfinie en fonction de la volonté manifestée en commun de sortir du modèle productiviste d’exploitation et du déséquilibre des échanges. Les droits humains et la co-construction des projets de coopération avec les pays concernés seront au cœur de la nouvelle politique de coopération au développement. Une loi de programmation et d’orientation pluriannuelle sera adoptée par le Parlement pour marquer cet engagement. Un équilibre entre coopération centralisée et coopération décentralisée sera recherché dans un souci d’efficacité et de pérennité des projets tout en respectant les formes d’organisation des pays concernés. Cette coopération sera basée sur un dialogue notamment avec les ONG et une recherche constante de solutions équilibrées qui s’inscriront dans un cadre global de coordination de la coopération pour un pays donné. Elle sera toujours respectueuse des autorités locales et s’intégrera dans les plans de développement nationaux.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, permettez-moi de vous signaler les points sur lesquels notre article va s’articuler. Le texte va porter sur trois points essentiels qui sont:
- la bourse d'étude et sa raison d'être
- prêt-bourse et sa raison d'instauration
- la violation par l’Etat de la convention internationale des droits de l'enfant
Célébrée chaque année le 8 Mars sur le plan international, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les manifestations des femmes au début du XXè siècle en Europe et aux Etats-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Le 8 mars 1921, Lénine décide d’une Journée internationale des femmes, dont il fixe la date, le 8 mars, en souvenir de la grande manifestation ouvrière deSt-Pétersbourg qui déclencha la révolution russe. La date reste encore symbolique et c’est véritablement après la seconde guerre mondiale que les manifestations s’installent. Au cours de l'année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée Internationale de la Femme le 8 Mars. En 1977, les Nations Unies officialisent la « Journée internationale de la femme », invitant chaque pays de la planète à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale.
Depuis la période des grandes manifestations contre le troisième mandat illégal et illégitime de Pierre Nkurunziza en Avril 2015, des armes ont été massivement distribuées dans toutes les communes du pays par les agents du service de renseignement(SNR) aux miliciens Imbonerakure du parti au pouvoir. La commune de Ntahangwa en mairie de Bujumbura a été parmi les mieux servies.
Acctuellement , des miliciens Imbonerakure effectuent des patrouilles nocturnes en tenue militaire et armés de fusils dans les quartiers Buterere 2 et Kiyange. Ils en profitent pour piller ménages et boutiques. Parmi ces miliciens du CNDD-FDD vus avec les armes, certains ont été identifiés par la population. Il s’agit notamment de :