Barundi, Barundikazi
Rwaruka mwese
Bagumyabanga mwese ba CNDD
Après un exposé de la ministre de la Justice suivi d'un débat parfois houleux, l'Assemblée nationale burundaise a adopté mercredi la loi sanctionnant le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Burundi a entrepris de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), une semaine après l'ouverture d'une enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'Homme commises dans le pays depuis avril 2015, a-t-on appris ce vendredi.
Une manifestation téléguidée par le régime contre la Résolution HRC33-L31 sur le Burundi votée le 28 septembre 2016 a été organisée en Mairie de Bujumbura ce samedi le 8 octobre 2016 à partir de la place de l’Indépendance jusqu’à l’avenue Makamba située tout près de l’Université du Burundi.Tous les conducteurs des taxi-vélo, tous les motards, tous les conducteurs des touktouks, les chauffeurs des bus, les femmes portants les bébés sur leurs dos,d'autres enceintes, tous étaient forcés de se rassembler à la place de l’indépendance ce matin à 9 heures.
Résumé
Ceci est le rapport final de l'enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB) mise en place en vertu de la résolution S-24/ 1 du Conseil des droits de l’homme. Le rapport porte sur les violations et les abus des droits de l'homme commis du 15 avril 2015 au 30 juin 2016. Les experts ont constaté que des violations graves des droits de l'homme ont été et sont commises principalement par des agents de l'État et ceux qui sont liés à eux. Ces violations graves sont systématiques et constantes et l'impunité est omniprésente.
Les Forces de la Défense Nationale, FDN en sigle, sont progressivement transformées actuellement en une milice au service du parti au pouvoir comparables à la milice de type fasciste d'Hitler d'avant la deuxième guerre mondiale. une longue guerre civile et à l'issue des négociations d'Arusha, le Burundi avait pu se doter d'une armée nationale dont la composition ethnique était un reflet authentique de la société burundaise. Les FDN ont été initialement construites conformément à la constitution et à l'Accord d'Arusha et comprenait des Ex Forces Armées Burundaises, FAB en sigle, les ex Militaires des Partis et Mouvements Politiques Armés, PMPA en sigle. Les FDN comme la PNB ne doivent pas compter plus de 50 % de membres appartenant à un groupe ethnique particulier. La fascisation des FDN devient de plus en plus une réalité matérialisée par l'entrée massive des Imbonerakure au sein de l'armée. Ces informations nous parviennent régulièrement de certains officiers indistinctement de leur ethnie ou de leurs origines régionales.
Les miliciens Imbonerakure, branche armée du parti CNDD-FDD au pouvoir ont entravé les activités des commerçants au marché du quartier de Ruziba, zone Kanyosha, commune de Muha en Mairie de Bujumbura. Ils ont illégalement forcé les commerçants et toute la population de cette localité de cesser leurs activités quotidiennes pour aller manifester contre la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève sur le Burundi de jeudi le 29 septembre 2016 jusqu’au 1er octobre 2016.
Une semaine après la rentrée scolaire, les cours n'ont pas encore commencé dans les premières années du post-fondamental tant technique que général. Les mouvements d'élèves demandant des places se poursuivent encore, surtout dans les premières années post-fondamentales. Mais les subsides sont disponibles pour la restauration des élèves internes.
Période du 26 avril au 11 décembre 2015.
Au début des manifestations de contestation du troisième mandat illégal de Nkurunziza en 2015, les relations entre les jeunes candidats officiers de l'ISCAM étaient bonnes et fraternelles. Mais, malheureusement, suite au discours de haine ethnique véhiculé par les autorités du régime de Bujumbura, la division ethnique des Hutus et des Tutsi a commencé à se manifester et la situation continue à se détériorer dans nos jours. Nous avons recueilli ces témoignages de certains élèves officiers de l'ISCAM qui ont bien voulu se confier à nous dimanche le 1er octobre 2016. Pour des raisons de leur sécurité, nous n'allons pas divulguer leurs noms.
Les justifications apportées par les services de l'Etat sur le cas de l'assassinat de l’Adjudant Eddy Claude Nyongera sont contradictoires. Alors que la police et le gouvernement burundais parlent d'un cas de suicide, le ministère de la santé publique, autorité de tutelle de l'hôpital Roi Khaled évoque un ‘décès à domicile’.