vendredi, 06 juillet 2018 11:45 Écrit par  Secrétaire exécutif

RAPPORT DE L’ATELIER EN REUNION INTERNE DU PARTI CNDD ORGANISE PAR LE BLTP SUR LE DIALOGUE INTERPARTIS, LEADERSHIP ET COMMUNICATION POLITIQUE

En dates du 4 et 5 juin 2018, s’est tenu dans les enceintes du Grand Séminaire Jean Paul II de GITEGA, un atelier interne au parti CNDD autour du thème : « Dialogue interpartis, leadership et communication politique ».Ledit atelier a été organisé par le BLTP (Burundi Leadership Training Program) à l’intention de 25 militants du Parti CNDD, à raison d’un représentant de chacune des 18 provinces que compte le pays, de 3 représentants la direction du parti, de 2 représentants respectivement des mouvements fédérés des jeunes et des femmes.

De l’ouverture de l’atelier

Sous la facilitation du Secrétaire Général-Adjoint du parti CNDD, et point focal du CNDD au sein du BLTP du nom de Camarade NIZIGAMA Gratien, on a procédé à l’ouverture solennelle des activités de l’atelier. Le premier à prendre la parole fut le Camarade KOBAKO Gaspard qui a représenté le parti et le Président du Parti CNDD qui était empêché à ces assises.

Il a d’abord remercié le BLTP pour ses appuis multiformes pour le renforcement de la démocratie interne et l’échange d’expérience avec les autres partis politiques. Il a ensuite recommandé aux camarades participants à ses assises, de bien répercuter les acquis de l’atelier aux bas échelons. Il a enfin suggéré du BLTP que de tels appuis soient étendus jusqu’ à un niveau plus inférieur.

Le deuxième à prendre la parole, a été Monsieur l’Ambassadeur Aloys MBONAYO, représentant du coordonnateur du BLTP qui était lui aussi empêché. Il a en premier lieu souhaité la bienvenue à ces assises, tout en souhaitant aux participants d’être les vecteurs infatigables du dialogue dans les familles, dans le parti politique, et dans le pays. Il a encore demandé aux participants de jeter un regard sur la qualité de la communication interne et externe du parti CNDD. Son grand souhait était que cette réflexion renforce le parti et améliore son organisation et la démocratie interne. Il a ajouté que l’ambition légitime de tout parti politique est d’accéder au pouvoir, et le choix porté par le BLTP d’accompagner les partis politiques est un choix délibéré car les partis politiques jouent un rôle important dans le pays.

Il s’est posé la question de savoir si un parti politique qui n’a pas de culture de démocratie interne et de tolérance, peut de gérer un pays ? Avant de clore son allocution, il a remercié le Ministère de l’intérieur et de la formation patriotique et du développement local pour son accompagnement à l’endroit du BLTP à travers ses activités, et a souhaité que cette collaboration puisse continuer.

Il a aussi remercié le NIMD pour son soutien technique et financier aux activités réalisées par le BLTP. Il n’a pas oublié de réitérer ses remerciements à l’endroit du parti CNDD qui a accepté l’invitation, mais aussi aux participants, qui malgré leurs multiples préoccupations, ont accepté de participer à ces assises. Il a enfin suggéré aux participants que le bagage qui allait être tiré de la formation ne sois perdu, qu’il soit plutôt utile au pays, dans les familles et dans le parti.

En troisième lieu, c’était le tour du Représentant du Ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement local, à prononcer son allocution, qui, au nom du Ministre et en son propre nom a remercié le BLTP pour le renforcement des capacités des partis politiques, ce qui est très apprécié à voir comment sont organisés les partis et le pas franchi dans la collaboration entre les partis politiques. « On ne croyait pas jusqu’aujourd’hui que les partis politiques puissent collaborer » a-t-elle ajouté.

Le Représentant du Ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement local a donc promis que le Ministère allait continuer à accompagner le BLTP dans ses missions.
Il a enfin recommandé aux participants de porter à la base les enseignements qui allaient être dispensés, pour qu’ils soient utiles dans les familles, dans les partis politiques et dans le pays.

Enfin de compte il a invité les participants de faire un échange d’expériences.
C’est sur ces mots qu’elle a déclaré ouverts les activités de l’atelier.
Déroulement de l’atelier

Activité no 1 : Choix des amis inconnus
Activité no 2 : Pré-test
Activité no 3 : Présentation des objectifs
Activité no4 : Expression des attentes de l’atelier

Les attentes exprimées par les participants:

Nuance entre dialogue et négociation
Manière de la communication et processus d’obtenir un bon leadership ;
Maitrise le processus du dialogue ;
Savoir les caractéristiques d’un bon leadership ;
Les types de la communication
Techniques adéquates pour aboutir à un consensus ;
L’intérêt de recourir à un facilitateur et ses limites.

Activité no 5 : Pause
Activité no 6 : Brise-glace no1
Activité no 7 : Sous thème 1 : Définition des concepts dialogue et parti politique


a) Selon les participants:
Dialogue : le dialogue est un échange, un consensus, un compromis. Le dialogue est un processus, peut être interne ou interpartis.
Le dialogue est un échange d’idées, en vue de trouver un consensus, un compromis, sur les questions auxquelles ils ont des points de vue différents.
Le parti politique :
Association des personnes qui travaillent ensemble pour la conquête du pouvoir.

b) Selon l’IDEA: Dialogue est un processus au cours duquel deux personnes ou plus discutent et échangent des idées afin de résoudre des problèmes
Le plus souvent associé à un échange ouvert, d’information, l’échange d’expériences et de perspectives et la découverte de la position d’autres parties.

Dialogue entre partis:

- Est un espace protégé où politiciens et partis peuvent :
se rencontrer et interagir ;
Décompresser dans un environnement contrôlé ;
Entretiennent des relations pour construire une confiance mutuelle ;
Définir, négocier, et adopter un programme de réformes (politique).

Différentes formes de coopération entre partis politiques:

Groupe parlementaire : groupe de députés du même parti, Supposés égaux. Leadership disciplinaire souvent requis. Prise de décision par vote en dernier ressort ;

Commission parlementaire (permanente ou provisoire) : petit groupe de parlementaires de différents partis à qui le parlement confie le pouvoir de décider ou de formuler des recommandations sur les questions politiques , de législation ou le travail et les dépenses du gouvernement . Prise de décision, (bien que le vote soit souvent réservé à la plénière, et que la commission le plus souvent « prépare » ;

Caucus parlementaire : organisation des députés de différents partis partageant des intérêts communs afin de tenter d’influencer la vie politique sur des questions spécifiques. Ces instances sont souvent transversales aux partis, n’ont pas de statuts formels. Davantage une question de se mettre d’accord que de décider. Rarement par vote ;

Assemblée constituante : représentants de partis (élus directement ou indirectement via leurs partis) négociant une nouvelle constitution. Décision prise par accord consensuel si possible et, en fin de compte par vote. Dans la plus part des cas, majorité des 2⁄3 est requise ;


(Grande)coalition de partis politiques   : implique deux partis politiques ou plus qui forment un gouvernement : alliance forgée dans la phase pré-électorale ou après une élection. Peut-être une collaboration ad hoc pour gagner un vote particulier .Décision l’unanimité /par consensus/ vote ;

Dialogue institutionnalisée entre partis (CMD ») : dialogue à long terme entre partis politiques à travers l’ensemble du paysage politique, souvent centré sur des questions d’intérêts communs comme les institutions. Décision par consensus ;

Dialogue informel entre les partis : tout type de dialogue entre deux ou davantage de politiciens de différents partis politiques sous forme non structurée et sans mécanisme organisationnel. Pas de décision mais plutôt un échange d’idées afin de s’influencer mutuellement.

Objectifs du dialogue entre partis:

Instauration de confiance entre partis ;
Créer les conditions pour une compréhension du point de vue de l’autre ;
Organiser un agenda commun de poursuite de réforme démocratique.

Qu’est un consensus?

Le consensus est un état d’esprit. CANE le définit comme « un accord général /large au sein d’un groupe » ; ou
L’atteinte d’une solution gagnant- gagnant, répond au mieux aux inquiétudes de toutes les parties (pertinentes).

Vous avez atteint un consensus lorsque : Vous comprenez que la plupart de ceux qui sont assis à la table, veulent/ proposent de faire ;

Même si vous aimeriez faire autrement, vous n’avez pas de problèmes avec l’opinion du groupe comme alternative acceptable ;
Vous avez eu suffisamment d’opportunité de convaincre les autres de votre point de vue ;
Vous êtes prêts à soutenir la décision du groupe car elle le résultat d’un processus équitable.

Consensus /compromis

Compromis

Recherche d’une solution qui satisfait partiellement les partis concernés ;
Ni gagnant, ni perdant ;
Solution généralement provisoire ;
Génère typiquement des insatisfactions de toutes les parties concernées à moyen et long terme.

Consensus

L’atteinte d’une solution win win qui répond au mieux aux inquiétudes des deux parties ;
Cela ne signifie pas que la solution est le premier choix de chacun des partis ;
Parfois, il se limite à la constatation de l’analyse du problème, un horizon commun ou les étapes d’un processus, mais une solution sur le fond.

Consensus /unanimité

Unanimité : accord explicite de tous les partis, normalement via un vote
Consensus : entente sur un accord global qui se rapproche le plus près possible des intérêts de chacun des partis

Pourquoi rechercher le consensus?

Questions multiples et complexes dans lesquelles chaque parti a des intérêts.
Désaccords fondamentaux sur la manière dont ces problèmes doivent être abordés et/ résolus.
Plus de participants → plus crédible → plus de confiance. Les efforts unilatéraux des deux partis pour résoudre les problèmes n’ont pas abouti à une solution satisfaisante.
Parce qu’en fin de compte, chaque parti est libre : aucun ne lui impose une décision. Il n’y a donc rien à perdre.
Au pire, une dose de confiance et de meilleures relations entre les partis est la seule issue au processus.

Activité n o 8 : Travaux de groupe

Etude d’un cas : Scénario de TIHAI : partis pertinents autour de la table grâce à des critères transparents.
La République de TIHAI est politiquement très fragmentée. Il existe environ 110 partis politiques enregistrés, reflétant la diversité des groupes et la diversité géographique présente dans le pays. Moins de 15 de ces partis sont représentés au parlement. Au moins 50 n’existent que sur papier ou n’apparaissent que durant lors des élections nationales.
Le pays sort d’un conflit violent basé sur des oppositions ethniques caractérisées par la lutte de groupes rebelles prétendant se battre durant des décennies pour les droits de certains groupes ethniques dans l’Est du pays. La situation a été aggravée au cours des années par des intérêts publics et privés extérieurs exploitant les vastes ressources naturelles du TIHAI .Certains des principaux partis politiques( dans l’opposition) sont considérés comme favorables à ces groupes rebelles et donc considérés comme des menaces à la sécurité de l’Etat par le parti au pouvoir. Les relations entre le parti au pouvoir et les principaux partis d’opposition sont tendues et très polarisées.

La commission d’enregistrement des partis politiques( CEPP) , l’entité responsable de surveiller que les partis politiques exercent leurs activités dans le cadre de la loi, recherche »un processus gérable ».Elle dispose d’un petit budget pour inviter quelques partis , notamment ceux qui sont cruciaux pour consolider la paix, afin de lancer un processus de dialogues entre les partis et discuter de réformes importantes dans le pays. Le budget ne couvre que la participation de 10 partis au plus.

Questions à discuter:

Q1.Quels sont les critères que la CEPP doit utiliser pour identifier les 10 partis à inviter au processus de dialogue entre les partis?
Q2. Les autres partis peuvent-ils avoir un rôle/contribuer au processus de dialogue, même s’ils ne siègent pas directement à la table de discussion ? Si oui, comment ? Si non pourquoi ?

Groupe I

Les critères

Identification des partis ou groupes prenants qui sont en conflit
Classement des partis en deux groupes (partis au pouvoir et partis d’opposition)
Envoie de cinq représentants par groupes ci- haut cités
Oui, on utilise les écrits.

Groupe II

1. Les critères sont :

Partis de la mouvance (4)
Partis de l’opposition faisant partie du parlement (3)
Partis qui apparaissent lors des élections seulement (2)
Le reste des partis soit, 45, envoie un représentant.

2. Oui ; Après s’être consultés, les autres partis contribuent au processus de dialogue par la voie de leur représentant consensuel.

Groupe III

Les critères

Favoriser la création des groupes ayant presque les mêmes visions politiques/intérêts
Amener les coalitions formées à se choisir des partis qui vont se mettre autour de la table de dialogue (dans la limite des 10)
Demander aux coalitions formées d’établir et de proposer un agenda provisoire
Oui, parce que :
Le dialogue doit être inclusif
Ils seront représentés indirectement via leurs représentants choisis
Ils seront tous amenés à un feedback durant tout le processus.

(Fin première journée : 17h48).

Clin d’œil du représentant du coordinateur du BLTP: « il y a des gens qui n’ont pas ouvert leur bouche, ce qui n’est pas bon pour une personne qui a des ambitions politiques ».

Présentation du sous thème II : LA COMMUNINICATION
Le thème a été présenté par le Co facilitateur de l’atelier du nom de Camarade NSHIMIRIMANA Godebert.

Les caractéristiques de la communication
la sélection,
la réduction ;
l’accentuation (ce qui ne me touche pas ne m’accroche pas de la même façon suivant l’instance faite),
l’interprétation (le message reçu a un sens donné pour moi) et la déformation (une information donnée n’est le message de départ après circulation).
Trois approches de communication sont possibles :
La communication peut être unilatérale
Interactive ou
Transactionnelle.

Formes de communication

La communication à sens unique

Il s’agit d’une communication unilatérale illustrée notamment par un ordre ou injonction édictée.
La communication à sens double
Cette communication est interactive ou même transactionnelle dans le cadre par exemple d’une discussion voire une négociation qui rend possible la relation entre les deux interlocuteurs.
Deux types de communications

La communication violente

Une communication violente est celle qui blesse ou fait du tort et contient des signes d’agressivité à l’égard de l’autre partie.
Le langage violent appelé langage chacal, est basé sur la domination, utilise des formes de violence (insulte, menace), cherche à convaincre, utilise des formes de

La communication non violente

La communication non violente qui utilise un langage non violent appelé aussi langage girafe déploie quatre étapes :
Observation des faits de façon neutre
Expression des sentiments ;
Reconnaissance des besoins
Formulation d’une demande claire.
Points clés sur la communication
Une bonne communication favorise le développement des relations ;
La clé de voûte de cette entreprise est la communication qui, au-delà d’être non violente doit être active ;

Toute communication revient à un transfert d’informations, d’idées, de sentiments et d’attitudes selon le schéma classique suivant :
Emetteur → récepteur→ canal de communication par un code/ langage
La communication peut s’effectuer dans un sens unique ou alors dans les deux sens (Emetteur- récepteur).

Communication politique

La communication politique dépend de l’activité en cours. Elle doit être aussi efficace pour ne pas semer la confusion entre les membres.
Exemple, lors d’une campagne électorale.
Comme toute communication s’accompagne par des objectifs, la communication politique doit l’être davantage. L’important est de savoir quels outils à utiliser pour que les objectifs soient atteints.
Exemples : les messages, les dépliants, le médias, les réunions et propagandes.

Communication interne et externe

Communication interne

Non seulement que les responsables des différents organes du parti doivent être au courant de la vie actualisée de leur organisation, les membres ont aussi droit d’avoir des informations précises mais aussi en contrepartie doivent chacun dans ce qui lui concerne donner rapport aux structures concernées ou intéressées (communication verticale et horizontale).

Communication externe

La communication externe est aussi importante en vue de renforcer les bonnes relations entre les parties prenantes mais aussi pouvoir trouver solution à un problème posé.
La bonne communication externe contribue aussi à éviter qu’un conflit interpartis perdure (dynamique et gestion des conflits).

Place des femmes et des jeunes dans les partis politiques

Les femmes comme les jeunes doivent s’impliquer dans toute activité politique. C’est une attitude qu’il faut renforcer et encourager surtout que dans notre pays les jeunes et les femmes totalisent un effectif important dans la population burundaise.
Une fois que leur participation politique sera effective, c’est une réussite pour leur organisation politique et surtout une façon de se positionner dans les échéances électorales.

Activité n o 5 : TRAVAUX DE GROUPES

QUESTIONS DE GROUPE

Quelle doit être la forme d’une bonne communication politique ?
Quels sont les avantages de la communication non violente ?

Réponses proposées

Groupe I.

Elle favorise une bonne relation ;
Elle donne une liberté de d’exprimer ;
Ses résultats sont favorables ;
Elle crée un climat d’ambiance.

Groupe II.

Non agressivité entre les membres (à l’interne) d’un parti et crée de bonnes relations avec les autres partis ;
Elle favorise l’écoute active ;
Elle favorise aussi la bonne transmission et le feedback du message ;
Elle contribue à la résolution pacifique des conflits ;
Elle permet d’aboutir à un consensus.

Groupe III.

Q2. Les avantages de la communication non violente sont :
Aboutir à l’objectif visé
Améliorer et réparer les relations
Restaurer la confiance.

Activité no6 :

Sous thème III : Leadership, leader, types de leadership, et typologie des partis politique
Qu’est un leader ?

Leader au sommet d’une association ;
Représentant d’un groupe / association ;
Forte personnalité qui se sacrifie du bien commun ;
Personne proactive

Principes d’un leader

La dominance de la personnalité : est une façon de comprendre le leadership comme une qualité personnelle ou une caractéristique de certaines personnes appelées leader. Ce principe presume que :
Le leadership est quelque chose qu'une personne possède.
Le leadership est une expression de cette caractéristique ou qualité possédée personnellement.
Les leaders guident parce que les suiveurs sont convaincus de la vérité et de la réalité de leur leadership.

L'influence interpersonnelle : est une façon de comprendre que le leadership se manifeste quand un groupe de personnes s'accordent et s'opposent, s'allient et s'affrontent, sont d'accord et se querellent, planifient et négocient jusqu'à ce que quelqu'un émerge comme la personne la plus influente et donc, revendique le rôle de leader
Les traits d’un leadership
Un bon leader est une personne intègre avec des traits de personnalité exemplaires. Il est de la plus grande importance qu'un leader inspire confiance pour mener les autres. Un leader doit être vu comme quelqu'un qui vit sa vie guidé par des principes tels que l'honnêteté et l'intégrité.

Un bon leader est enthousiaste quant à son travail ou sa cause et quant à son rôle de leader. Les gens réagiront plus positivement à une personne qui affiche passion et engagement. Les leaders doivent être source d'inspiration et motivateurs en faveur de l'action ou de la cause.

Un bon leader est assuré afin de diriger et de fixer la direction à suivre, un leader a besoin d'être assuré dans sa personne et dans son rôle de direction. Un leader qui inspire la confiance vers l'objectif défini suscite les meilleurs efforts de la part de son équipe.

Un leader doit aussi réagir de manière ordonnée et ciblée dans les situations incertaines. Les gens se tournent vers le leader dans les périodes d'incertitude et de méconnaissance. Ils sont rassurés et se sentent en sécurité quand le leader a une attitude positive inspirant la confiance.
Les bons leaders acceptent l'ambiguïté et restent calmes, composés et inébranlables face au but. Les colères, émotions et crises vont et passent, et un bon leader les traverse comme une partie du voyage en gardant la tête froide.
Un bon leader a une pensée analytique mais garde son objectif principal en point de mire. Un bon leader voit une situation dans son ensemble, mais il est aussi capable de la diviser en différents éléments pour l'analyser plus en détail.
Un bon leader vise l'excellence. Un bon leader maintient non seulement des normes élevées mais il adapte pro activement la hauteur de la barre pour obtenir l'excellence dans tous les domaines.

Ces sept traits de personnalité sont fondamentaux pour un bon leadership. Tandis que certaines personnes ont ces qualités naturellement, il est aussi possible de les développer et de les renforcer avec le temps. Un bon leader, qu'il possède ces qualités naturellement ou non, fera en sorte de les développer et de les renforcer systématiquement dans son rôle de leader.

Les types de partis

Les partis programmatiques basent leurs actions sur des programmes spécifiques du parti. Ils mobilisent les votants autour des clivages et enjeux sociaux qui trouvent une articulation explicite dans leurs plateformes. Les objectifs et propositions de politiques proposés dans ces plateformes tirent leur contenu d'un certain ensemble de valeurs idéologiques (telles que conservatrice, libérale, socialiste, communiste ou religieuse) sur lesquelles le parti se nourrit et se développe.

Les partis charismatiques sont définis par le leadership d'une personne charismatique. Ils privent leurs électeurs des choix programmatiques. La politique est réduite à une dimension personnelle et le choix programmatique est réduit à une simple acclamation du leader charismatique. Les votants ne peuvent ni anticiper ni influencer les résultats politiques de leurs décisions. Sans aucun doute, une telle acclamation dépourvue de choix.

Les partis clientélistes : officiellement, ils agissent comme s'ils étaient régis par les règles de jeux et comme s'ils les respectaient. Au cours des campagnes électorales, par exemple, ils prétendent souhaiter la production de biens collectifs. En fait, ils apportent des faveurs personnelles, des avantages destinés à leurs partisans et des services pour leur clientèle la plus favorable. Ils violent aussi les principes démocratiques fondamentaux et ainsi, freinent la légitimation de tout régime démocratique.

Les trois types de parti, programmatique, charismatique et clientéliste, sont des types théoriques-parfaits. Malgré le fait que les partis actuels sont toujours une forme hybride de deux ou plus de ces trois types, nous trouvons une corrélation entre le degré d'adhésion d'un parti à un programme particulier et sa et sa contribution à la stabilité démocratique.

Activité no7 : TRAVAUX DE GROUPES

Questions de groupes
1. Quel type de leadership existe-t-il au sein du parti CNDD ?
2. Les hommes font de bons leaders plus que les femmes. Expliquer.
Groupe I.
Q1.a) Dialogue relationnel
b) Parti programmatique
Q2.En général les hommes, les hommes font de bon leader plus que les femmes.
Groupe II.
Q1.- Type de parti est : programmatique
Type de leader est : influence interpersonnel
Q2. Naturellement les hommes maitrisent les émotions plus que les femmes. La plus part des sociétés de par le monde engendre des leaders hommes.
Activité n o 8 : Evaluation finale de l’atelier
Activité n o 9 : Test post formation
Activité n o 10 : Déclaration des amis inconnus

RECOMMANDATIONS

-Au BLTP, de multiplier les formations pour les différents organes du parti, de diversifier les thèmes, de multiplier les frais de déplacement, de disponibiliser la sonorisation;

-Au parti  CNDD de:

-se baser sur les enseignements tels que reçus au cours de l’atelier

-suivre les recommandations du BLTP

-multiplier les descentes sur terrain et de bien collaborer avec les autres partis
-continuer à se préoccuper de ses militants
-aider les participants pour transmettre les connaissances acquises au terme de la formation
-multiplier les échanges
-renforcer le dialogue
-faire un feedback de la formation


Aux autres partis de:

-cohabiter avec les autres partis

-se respecter mutuellement
-instaurer la culture démocratique
-éviter la communication violente
-construire des alliances
-renforcer le dialogue et la communication interne et externe

De la clôture de l’atelier

Suite aux raisons inattendues à l’endroit du Représentant du Ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, on a dû procéder à la clôture solennelle de l’activité, avant la fin totale des activités programmées. Le Représentant du parti et en même temps Représentants le Président du Parti CNDD à ces assises, a encore une fois de plus réitérer ses remerciements à l’endroit du BLTP qui ne cesse d’œuvrer auprès des partis politiques et de plus particulièrement du CNDD, et a salué l’activité qui venait d’être effectué.

Quant au Représentant du coordonnateur du BLTP, il a exprimé ses souhaits que cette formation qui venait d’être dispensée, renforcer le parti CNDD à l’endroit duquel elle était destinée. Il a aussi souhaité qu’il y ait un cadre de restitution des connaissances acquises, et a demandé au Ministère de toujours permettre la bonne répercussion des connaissances acquises. En, terminant, il a fait savoir qu’il était heureux de voir que cet atelier était organisé en présence des hauts cadres du parti, ce qui a, sans doute permis un échange et un partage de vision.

Enfin, c’était le tour de Mme le Représentant du Ministère à prononcer son allocution de clôture, où elle a remercié les facilitateurs de l’atelier pour les enseignements qu’ils venaient de dispensés. Elle a aussi remercié les participants pour leur aimable écoute et suivi de la formation, et a constatait que les connaissances semblaient biens assimilées. Elle a ajouté que le CNDD est un parti qui est implanté au niveau de tout le pays, et a demandé à cet effet au parti et aux participants d’aller diffuser les acquis de la formation jusqu’à la base.

Elle a souhaité au CNDD une ferme détermination, « un militant du CNDD qui vient de bénéficier de telle formation, ne peut pas entrer au CNDD-FDD ou à l’UPRONA », a-t-elle ajouté. Elle a fin rappelé que le pays approche un rendez politique important en 2020, et a fait savoir qu’il est obligatoire que le CNDD ait une place et un mot à dire en tant que parti respectueux.

On pourrait toujours se rencontrer si les occasions se présentent, on a développé déjà des amitiés a-t-elle conclu en terminant son allocution. Que Dieu vous garde!

C’est sur ces mots qu’elle a déclaré clôturé l’atelier de deux jours qui venait d’être organisé à l’endroit de 25 militants du parti CNDD venus de tout le pays.

Les dernières actus


Déclarations
Bagumyabanga ba CNDDBagumyabuntu ba FFDNamwe Ntebutsi za JPDBarundi,Barundikazi,Bagenzi mwese, ncuti za CNDD, 1. Munkundire ntangure kubaramutsa ...
En savoir plus
Actualités internationales
En tant que mouvement transnational regroupant des organisations africaines et afro-descendantes de la Diaspora et de l’ensemble du continent, ...
En savoir plus
Actualités internationales
DYNAMIQUE UNITAIRE PANAFRICAINEcontact@dup-international.org communiqué de presse Depuis le renversement du pouvoir de Mohamed BAZOUM au Niger par ...
En savoir plus
Actualités internationales
En tant que mouvement transnational regroupant des organisations africaines et afro-descendantes de la Diaspora et de l’ensemble du continent, ...
En savoir plus
Actualités internationales
  Après le coup d’État au Niger, la France se retrouve dans une impasse. En tant que mouvement transnational regroupant des organisations ...
En savoir plus
Prev Next